Spectacles
La tête emboîtée dans des cubes noirs, elles font défiler sous leur craie un ciel étoilé, une ville en noir et blanc, un oiseau coloré ou des visages aux multiples émotions…
Entre jeu masqué et marionnettes, c’est toute une histoire qui se dessine, se devine et parfois s’efface, pour mieux s’inventer.
Un voyage surréaliste et poétique destiné aux tout-petits !
Sofiane se voit interdire l’entrée de l’Eldorado, boîte de nuit ringarde perdue dans le périurbain, à quelques stations d’une inaccessible capitale. Il rencontre ce soir-là Salomé, héroïne d’un célèbre reality virtual webshow. Sous l’oeil des followers en quête de sensations et de « vues », la possibilité d’entrer dans l’Eldorado devient peu à peu une question politique, une action collective et symbolique de résistance.
Dans une écriture personnelle, lumineuse et drôle, Métie Navajo poursuit sa réflexion déjà entamée sur la jeunesse et l’expression de sa violence.
La science-fiction s’invite au plateau pour un spectacle hybride au croisement des arts vivants et des arts numériques.
En 2040, circulent au milieu de nous les furtifs, êtres de chair et de sons aux facultés inouïes de métamorphoses. Ce sont les seuls à ne pas laisser de traces dans nos villes privatisées par les firmes multinationales.
Autour de la quête épique d’un père qui cherche sa fille disparue, entre thriller philosophique et dystopie politique, dans un décor augmenté en 3D, Les Furtifs élabore un théâtre d’anticipation en réponse à un capitalisme insidieux. À nous autres, humains, de renouer dès maintenant avec le vivant.
Une exploration merveilleuse et onirique pour les tout-petits.
À bord de Céto, une expédition scientifique se prépare. Psari, une scaphandrière, s’apprête à plonger dans les profondeurs de l’océan pour effectuer des relevés scientifiques.
Au cours de son exploration, elle rencontre des créatures marines inattendues. Intriguée par ces découvertes, elle touche l’une d’entre elles. Une étrange métamorphose se déclenche, le courant s’intensifie altérant la trajectoire de Psari pour l’emporter jusqu’aux profondeurs de l’océan.
Un voyage radiographique et chorégraphique au plus près des mystères de notre corps.
La colonne vertébrale peut-elle se mettre à danser malgré nous ? Comment calmer un cœur qui s’emballe? Quel est ce mot, coincé sur le bout de la langue ?
Dans un univers poétique et sonore, Nombril nous invite à explorer le corps dans tous ses états, ce compagnon qui vit et grandit chaque jour avec nous.
Chronique rap, DU BRUIT (ET DE FUREUR) trace, à travers le phénomène NTM, une ligne d’échos entre les années 90 et la montée des extrêmes en Europe aujourd’hui. Sur scène, une fan raconte comment Kool Shen et Joey Starr sont arrivés jusqu’à elle, le premier concert auquel elle assiste à Mantes-la-Jolie, la joie et la puissance alors ressenties dans son corps, et sa rencontre avec une langue – le rap – qui lui est totalement étrangère, mais qui lui apprendra à parler, à prendre part au monde qui l’entoure.
« NTM m’a appris à parler. A parler au reste du monde. Dans le rap il n’y a pas de bégaiement, de balbutiement, d’hésitation, de lapsus et autres imperfections de langage. Le rap, c’est l’âge d’or de la parole. Le rap, c’est l’élucidation, la mise au jour et l’activation de la puissance de la langue, le démontage du moteur, l’encéphalogramme des mots, le raffinage des mots par le corps. Et peu importe que certains n’entendent pas. Je n’entends rien ! – C’est normal je parle à ton corps. » DU BRUIT, Joy Sorman
En convoquant deux écritures que plus d’un siècle sépare, Émilie Anna Maillet crée un irrésistible jeu de massacre sur le couple en politique, puissant et vaudevillesque!
Clarisse est l’épouse de Ventroux, un homme politique ambitieux qui n’hésite pas à médiatiser son couple pour arriver à ses fins. Réduite à un outil de communication et privée de toute intimité, Clarisse fait acte de résistance et décide de se promener toute nue, non par inconscience, mais bien pour exister.
D’après Mais n’te promène donc pas toute nue! de Georges Feydeau et des extraits de l’œuvre de Lars Norén tirés de ses pièces La Veillée, Détails, Démons et Munich-Athènes.
MADAM (Manuel d’Auto Défense À Méditer), c’est le carnet de voyage, en six épisodes, d’une artiste qui partage ses questionnements sur le féminisme, le sexisme, le patriarcat, le capitalisme et la construction de nos identités. Pour ce deuxième chapitre présenté au Grand Parquet, Hélène Soulié est allée à la rencontre de graffeuses…
Le graff c’est un peu la revanche des filles. Celles qui en ont assez de frôler les murs. Celles qui débordent. Graffer c’est sortir du cadre. C’est voir en grand. C’est EXAGÉRER. C’est s’exposer au dehors. Mettre son corps à l’épreuve du dehors, et développer de nouvelles stratégies pour ne pas avoir peur. C’est colorier la ville, en faire un terrain de jeu, c’est l’habiter. Et à l’image des Guérillas girls, des Pussy Riots, ou du collectif féministe La Barbe, gagner des territoires. Un chapitre de MADAM coloré, urbain, politique, queer.
De la Syrie à l’Allemagne, carnet de route d’un exil.
Décembre 2015. Clea Petrolesi découvre Le voyage d’une migrante syrienne à travers son fil WhatsApp, un article de Lucie Soullier paru dans Le Monde. Il restitue et met en forme les 250 captures d’écran que la jeune Dana, migrante syrienne alors en route vers l’Allemagne, lui a confiées. À travers le fil de cette conversation numérique qui la relie à ses proches, se dessinent les angoisses, les doutes et les espoirs de son voyage vers l’asile.
Clea Petrolesi s’empare de cette histoire et nous entraine dans un voyage numérique, photographique et théâtral.
Enfants petits et grands, ne vous êtes-vous jamais sentis à part ? Différents, au point d’en être malheureux ? Approchez ! Écoutez l’histoire du Vilain Petit Canard ! L’histoire de celles et ceux dont on se moque, à qui on tire les cheveux, quand ils en ont. Une histoire de différence, de peine, de courage et de joie. Venez découvrir en quoi vous êtes uniques. En quoi nous sommes tous différents. Tous des vilains petits canards, souillons, pas beaux, bras cassés, fragiles, ridicules, maladroits… tellement humains.
Inspirée de la célèbre fable d’Andersen, Vilains est un conte dansé électro-pop qui nous propulse dans l’expérience de la discrimination et la quête de reconnaissance, d’inclusion. Entre cartoon, clown et envolées lyriques, la danse immerge enfants et adultes dans une mare de haine et d’amour. Le grave se fait drôle, le laid devient beau, le ridicule s’emplit de grâce.
Work in progress
« Je veux ramener des héros, des héroïnes, grecques, mythologiques, dans nos appartements d’aujourd’hui. »
Dimanche dans l’appartement de la famille Guyomard, On fête les 17 ans de Rudy. Plus tard, il se jettera sous un train. Loss parle de la survie de ceux qui restent après.
Noëmie Ksicova invente des héros contemporains aux existences a
priori banales dont la destinée dépasse soudain l’individu. Dans une
société qui tend à lisser les sentiments exacerbés, interroger
ouvertement la question du deuil devient presque transgressif. Comment
survit-on après la mort d’un proche ?
Dans cette famille, d’abord, le temps s’arrête. Mais un jour, on sonne à
la porte. C’est la petite amie de Rudy. Elle demande à voir sa chambre,
en ressort habillée avec ses vêtements à lui et s’installe dans cette
famille. Elle occupe la place laissée vide par la mort de son amoureux
et petit à petit la vie reprend dans l’appartement familial.
« Quand j’écris, je puise dans l’enchevêtrement de sensations contradictoires qui composent l’être humain. Pour traduire l’actuel. Non pas par des mots qui cloisonnent, mais par ces affects qui nous font agir. »
Nous sommes en 2000 quelque chose. Percutés de plein fouet par le troisième millénaire, Philae et Vostok se sont séparés. Dans cette fiction à l’univers inspiré de David Bowie et de son personnage Major Tom, nous suivons leurs errances intérieures.
« Plus rien ne sera comme avant. Ni pour nos huit personnages, ni pour le public au sein de cette expérience théâtrale. »
Isabelle et Nicolas, jeunes parents d’un nouveau-né et cadres dynamiques accueillent leur famille respective le soir de Noël. Lors de cette veillée, l’évocation de la crise climatique vient s’immiscer dans cette ambiance insouciante et faire doucement glisser la fête de famille vers le cauchemar.